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Les murs parlent      (création 25/26)

Du Liban au Luxembourg, en passant par la France, nous avons pu explorer les murs qui se sont tenus devant nous. Ils sont la matière vivante de notre projet. Que pouvons-nous deviner, inventer, rêver à partir dʼeux ? Nous avons croisé des murs couverts de traces, de stigmates (mots, dessins, messages, signes, trous, impacts, fissures, etc.) et de couches de temps. Les murs parlent, comment l’affirmer? Si la vérité a deux visages, le mur a deux côtés. Les murs nous rattachent au réel dont nous avons fait du rêve théâtral. Ils sont peut- être une utopie : l’endroit de la réconciliation. Au pied du mur, on peut avoir envie de rester, de traverser, ou encore de contempler le champ des possibles.

Face de mur et L’autre face cherchent à comprendre d’où proviennent les marques sur le mur. Chacune se tient d’un côté. Elles se déplacent pour rebâtir le mur qui s’est détruit. Pierre par pierre, elles fabriquent, recollent, colmatent. Champ/contrechamp : selon d’où elles regardent, elles ne voient pas la même chose. Des voix retentissent de différents pays et forment un paysage sonore qui raconte les mémoires qu’elles ont traversées. Face de mur et L’autre face les écoutent jusqu’à ne plus pouvoir réinventer le réel. Ensemble, elles construisent une légende qui va les mettre sur une autre voie.

Je ne suis pas de moi

Cette adaptation des Carnets en marge, journal intime que Roland Dubillard a tenu toute sa vie ou presque est un alliage d’intimité parfois embarrassante et de distanciation glaçante. S’attaquer à ces quelques milles pages publiées et inédites qui courent de 1947 à 2003 a conduit les autrices à dédoubler le personnage de Roland Dubillard entre l’homme et le jeune homme. L’un, en colère contre le familier et le familial, fait face à l’autre qui l’observe effaré, puis tout se renverse. Les personnages sont pris entre deux pôles : exister et créer.

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« Merveilleux, funambulesque. » Le Canard enchaîné
 
« La comédienne Maria Machado et l’autrice Charlotte Escamez, ont mis en scène cet étonnant « Je ne suis pas de moi » qui entraîne les spectateurs dans un univers poétique, drôle et surréaliste.» L’Humanité

« Quelle belle idée d'avoir confié à Denis Lavant et Samuel Mercer cette rencontre avec Roland ! Une grande liberté se dégage de la mise en scène laissant libre cours à l'imagination du spectateur. »  Théâtre au vent

Lomania

Maria, Maria, Antonia. Trois femmes, parents, omniprésentes, tentant l’omnipotence ou feignant l’impotence…Elles sont assises sur des chaises pliantes devant leurs portes. Elles changent de porte comme elles changent d’obsessions, pour se meurtrir, se chérir ou se haïr, selon que le vent tourne à gauche ou à droite. Elles déroulent les fils de leurs longues et pénibles vies avec ironie, en litanies, sous le spectre de leur défunt mari, frère et ami. Mais le petit chat est mort, comme un mauvais présage…

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« C’est acéré dans les mots. »  L'Humanité

 

« Lomania, c’est un monstre. Celui de la Domination féminine. Un texte-flèche qui crève la médiocrité. »  Froggy's Delight

Misérables

Notre Misérables dresse le tableau d’une petite société qui pourrait évoluer dans des temps proches des nôtres. La gosse maltraitée, Cosette, la tenancière d’une auberge miteuse, Madame Thénardier, l’inspecteur viscéralement assoiffé d’ordre social, Javert, le détenu repenti, Jean Valjean, le royaliste converti à la République, Marius, la pauvre ouvrière qui devient une fille de joie, Fantine, le môme livré à lui-même dans la rue, Gavroche… et j’en passe, sont autant de figures qui pourraient hanter notre Paris d’aujourd’hui.
Misérables, car pour certains la misère est salvatrice alors que pour d’autres, elle devient mortelle.Une histoire, celle de Cosette, la petite fille qui devient femme sous le regard tendre et tourmenté de son père de cœur.


 « On connait tous l’histoire des misérables, mais cette mise en musique a l’intelligence d’intégrer l’art théâtrale. Et l’équipe artistique fait très bien ce que d’autres adaptations n’avaient pas réussi à faire par le passé. Dans cette adaptation de Charlotte Escamez, chacun des acteurs de l’histoire joue plusieurs rôles et plusieurs instruments (violon, guitare, flûte…). On aime cette belle rencontre emprunte d’humanité, entre Cosette et son père de substitution et ancien forçat, Jean Valjean. »  La Critiquerie


« Impossible de monter Les Misérables sans faire des choix. Le parti pris de Charlotte Escamez a été de suivre le parcours du personnage de Cosette, de sa naissance à l’âge adulte, pour écrire sa jolie adaptation, fine et astucieuse, de l’œuvre de Victor Hugo. »  Télérama sortir

Dans les forêts de Sibérie

En 2010, Sylvain Tesson s’embarque dans un voyage incroyable. Un camion le lâche en pleine forêt sibérienne, dans une cabane chauffée au bois, avec quelques réserves de vivres et de la vodka pour survivre pendant six mois, jusqu’au dégel de l’été. La solitude, le froid sibérien, le vertige de la lecture entre le plat quotidien au poisson et l’alcool à quarante degrés, le silence de la neige ou le bombardement tellurique de la tempête qui fait trembler les planches de bois de l’isba au bord du lac Baïkal…

« On se laisse prendre comme dans un songe à la voix, superbe, du comédien conteur qui nous fait partager si simplement, si concrètement son expédition. Comme une contemplation.»   Télérama

 

« Une adaptation d’une grande beauté. »  Le Théâtre côté Cœur

 

« L’adaptation de Charlotte Escamez donne une théâtralité spectaculaire et nécessaire au texte. Un spectacle remarquable. Un texte d’une force inouïe. Une adaptation réussie. »

  Spectatif

 

« Un appel puissant à la déconnexion. »  Le Parisien

 

« L’adaptation par Charlotte Escamez était un pari osé : le résultat est époustouflant. »  Chemin lisant

Les Mots oubliés

Texte inédit, mise en espace au festival des écritures contemporaines d’Alfortville en 2013 et à l’Atelier Imaginaire de Lourdes en 2014.

           « Supposez que le latin soit mort à Gaète avec Cicéron. » 

En 1992, le dernier survivant oubykh meurt. Dorénavant, Seul Georges Charachidzé parle, comprend et peut lire son propre dictionnaire de cette langue. Georges Charachidzé meurt à son tour en 2010. J’ai alors entrepris d’écrire cette pièce en 2015.

L’heure est grave. Il ne reste qu’une poignée de survivants oubykhs. Un vieillard vient de mourir. La guerre gronde. Les Oubykhs sont chassés de leurs terres. Ils sont menacés. Ils risquent l’extermination. Après un dernier conseil dans le village, le chef décrète qu’il faut rester. Gogui fait voter les villageois, dix votent le départ dans la montagne, six décident de rester au village. 

 

Noces de sang

Noces de sang trouve sa source dans un fait divers datant du 25 juillet 1928, ça s’est passé dans une ferme aux alentours d’Almeria. Noce de sang est un drame, oui un drame comme il s’en passe aujourd’hui, dans les villes ou les campagnes, lorsqu’un homme perd la tête, qu’une femme s’abandonne alors qu’elle n’aurait pas dû…que la mort s’en mêle car elle semble la seule résolution possible. Tragédie en trois actes et sept tableaux, la pièce est l’histoire d’un mariage contraint. Elle glisse peu à peu vers un poème où la métaphore et l’inspiration d’une cantate de Bach accueillent le drame et laissent deux femmes livrées à leur douleur. Noces de sang exprime la lutte contre ses désirs, sans courber l’échine.

« Une réussite. »  

Le Figaroscope

« Magnifique spectacle, intuitif, inspiré, poétiquement terrible. »

Froggy’s Delight

« Dans Noces de Sang le meilleur est dans la peinture du monde nocturne et fantastique, avec  des apparitions propres à susciter une terreur enfantine et des bruits majorés de sabots de cheval. »

L’Humanité

Les Mystères de Paris

Roman-feuilleton publié dans le Journal des débats, Les Mystères de Paris tiennent en haleine le Paris de l’année 1842. Avec des mots crus de vérité, Eugène Sue pénètre les entrailles d’une ville gargantuesque où fourmillent « les naturels de cette race infernale qui peuple les prisons, les bagnes, et dont le sang rougit les échafauds… ». Adapter Les Mystères de Paris, ressemble à une excursion dans le sale, le sombre et le sang, le tout mêlé d’une tendre envie de justice…

«Adapter au théâtre ce terrifiant récit de mille trois cents pages est un défi que Charlotte Escamez a formidablement réussi.»      Pariscope

«Tout est à louer, excellente adaptation de Charlotte Escamez.»

    Le Figaro Magazine

«Voilà qu’au théâtre, Charlotte Escamez a su compresser cette énorme somme feuilletonesque et en faire la matière d’un spectacle de deux heures et demi. Très réussi.»

    Webthea

La Veuve, la couturière et la commère

La veuve, la couturière et la commère vivent sur un îlot isolé. Déterrer des secrets avec une spatule en fer, rafistoler des émotions avec du fil et une aiguille, ressasser des nouvelles avec un gros coquillage, voilà leur lot. Mais le fou et l’hidalgo s’échouent comme deux poissons volants sur cette petite planète aquatique, et ensemble ils jouent à de drôles de jeux…

« Le texte poétique et décadent de Charlotte Escamez se joue de l’angoisse existentielle. »

Matin Plus

« Philosophique et loufoque, poissard jusqu’au sublime, le texte de Charlotte Escamez est un drôle de mélange qui emprunte à Kantor, à la mythologie, et à la psychanalyse les clefs de son déchiffrement. »

La Terrasse

« Le spectateur est médusé, saisi d’un frisson métaphysique à l’issue de la représentation. »

Froggy’s Delight

« Une pièce qui interroge. Charlotte Escamez tricote la métaphore. »

Theatrauteurs

Mozart l'Enchanteur

Comme dans les contes, Papageno et Papagena, deux oiseaux enchanteurs, se penchent sur le berceau de Mozart à sa naissance, le 27 janvier 1756 dans une belle maison bourgeoise de Salzbourg, à huit heures du soir, et lui confient un don pour la musique. Wolfgang Gottlieb  (qui signifie l’aimé des dieux) Amadeus Mozart sera un génie. Dans un monde onirique, qui met en abîme les personnages de son célèbre opéra « La flûte enchantée », nous avons voulu rendre la part de rêves à cet éternel esprit d’enfant doté de dons musicaux extraordinaires. Le jeune Mozart se questionne : « Papagena, ne suis-je qu’un miracle?  J’ai parfois l’impression que tu es bien plus réelle que moi ». 

« Une jolie façon d’entrer dans l’univers passionné de Mozart. »  Télérama Sortir TT

  

« Une pièce surprise. L’enchantement entre notes et mots. »  ELLE

« Un véritable enchantement ! »   Pariscope

Comment devient-on Chamoune ?

Chamoune capte les âmes. Il tient ce don de son père qui le tenait de son père qui le tenait de son frère qui le tenait de son cousin germain Maximilien. Tout est beau dans le meilleur des mondes possibles au pays de l’âme jusqu’au jour où Domino le Diabolo, esprit malin du monde tourneboulé, dérobe l’âme de la princesse à la voix de cristal : la belle Lavila. Chamoune part alors pour un grand voyage avec sa sœur Nava et déploie sa magie pour sauver l’âme de la princesse. Sur sa route, il rencontre de drôles de personnages : le Cyclope Papoly et la sorcière Babaiaga. Ce conte inspiré des mythologies du monde entier nous interroge : comment garde-t-on son âme d’enfant ?  

« Un conte avec une grande énergie.»

 Le Parisien

« Le mélange de poésie, où des mélodies exotiques saupoudrent les aventures d’humour langagier donne à l’ensemble, saveur, couleur et charme. »

 Télérama Sortir TT


« Magique ! Le bonheur de se laisser prendre à cette histoire, sorte de conte initiatique bien ficelé, avec ce qu’il faut de suspense et de trouille. C’est du grand travail. »

 Lamuse.fr

La Belle et la bête

« Il y avait une fois », un riche marchand qui avait trois filles. La cadette était surnommée « La Belle enfant ». Caché au fond d’un bois sombre, se trouvait le château de La Bête, un monstre d’une grande laideur. Un jour, le marchand cueillit une rose dans le jardin de La Bête. Pour sauver son père, la Belle dût alors rejoindre La Bête…Adapter La Belle et la Bête c’est s’attaquer à un classique du conte, à une histoire poétique et merveilleuse. Vouloir prolonger cette histoire qui traite magistralement de la différence, des apparences, de l’amour impossibles, des préjugées. D’y plonger encore une fois, pour faire rêver, encore une fois.

« La féérie investit la scène ». Télérama Sortir TT

« Poésie et magie vous attendent dans ce conte qui raconte l’histoire de deux mondes ».  A Nous Paris

Les Mémoires d'un fou

Écrits à 17 ans, les Mémoires d'un fou sont dans l'œuvre de Flaubert une tentative singulière de mêler les genres de la biographie et des mémoires. Réflexion sur les liens qui existent entre le langage et la réalité qu'il tente de représenter, Flaubert nous entraîne dans un jeu habile où il oppose sa 'folie' à la bêtise du monde.

« Il faut découvrir ces Mémoires d'un fou, le visage que lui prête William Mesguich est tout à fait bouleversant. Flaubert à l'école buissonnière enfin, Flaubert en plein délire!. »

  Le Monde

La Vie est un songe

La vie, ce songe si magistralement écrit par Calderón reflète l’âge d’or espagnol, mais résonne toujours aussi fort aujourd’hui. La vie est un songe est une séance onirique et expérimentale racontant, entre autres, les méandres existentiels d’un père, Basyle, face à son fils, Sigismond. L’homme est-il libre d’être sauvé d’un présage, ou bien tragiquement prédestiné à rester dans l’ombre ? Calderón, cousin de Shakespeare et parent de Hugo, excelle dans la démesure lyrique où folies meurtrières et psychanalyse cohabitent allègrement. Qui régit les lois humaines ? Les astres, la raison ou l’amour ?

« La traduction inédite de Charlotte Escamez rend le texte classique versifié étonnamment accessible et contemporain. »

  France Culture

 
« Il règne dans cette Vie est un Songe montée de bric et de broc une espèce de nécessité vitale de jouer, de montrer. Et le public écoute bouche bée. » 

  Télérama

« Ce spectacle-là nous mène par le bout du nez, nous perd et nous retrouve, un peu sonnés, et heureux... Songeurs éveillés. » 

  Le Point  

Adèle et les merveilles

« Adèle et les merveilles n’est pas une énième adaptation théâtrale du monument de Lewis Carroll. Adèle a des points communs avec Alice, elle est un peu sa cousine germaine. Adèle est journaliste, la nouvelle journaliste du pays des merveilles. Elle est curieuse, indépendant, guidée par la liberté. Une seule chose taraude vraiment Adèle : ne pas obtenir de réponse ! Le silence, l’angoisse et les pirouettes l’oppressent. Elle s’étonne de tout car rien ne va de soi dans ce drôle de monde : qu’un lapin cherche son chat par exemple ou qu’une brebis galeuse médite sous un drap blanc, ou encore qu’un hérisson rose se colle des bouchons de champagne sur les pics ne semblent troubler personne d’autres qu’elle…

« Un univers fantaisiste que l’auteure, Charlotte Escamez, s’amuse à habiller de jeux de mots, d'allitérations ou de figures de style. »  Télérama Sortir T

« Des dialogues truculents à souhaits. »  Pariscope

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